Télécharger le XML
Pas d’illustration disponible

AUVRAY Simon, Juste

Né le 6 septembre 1904 à Blosseville-Bonsecours (Seine-Inférieure) ; domicilié à La Ventrouze (Orne) ; déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald ; décédé le 22 mars 1945 à Harzungen.

AUVRAY Simon, Juste // Naissance : 6-9-1904 à Blosseville-Bonsecours (Seine-Inférieure) ; Domicile : La Ventrouze Orne () ; Repression : Déporté le 12-5-1944 à  ; 22-3-1945 à Harzungen (Allemagne) ; Décédé

Simon Auvray épouse Marie Grièse et devient père de deux filles : Simone née le 9 juillet 1928 et Paulette le 23 novembre 1930. Lorsque le conflit éclate en 1939, il est responsable d’une entreprise de transport de bois et marchandises et réside à La Ventrouze dans le Perche ornais. Le 25 octobre 1943, Simon Auvray est arrêté par la Gestapo à son domicile pour « recel de déserteurs allemands ». Plusieurs Ornais sont appréhendés ce même jour : le docteur Pierre Heuzé  Lien interne, Albert Leroy, Maurice Lochon Lien interne et M. Vanlerberghe, maire de La Poterie-au-Perche (Orne). Simon Auvray appartient au réseau Turma Vengeance depuis début septembre 1943. Il aurait, dans ce cadre, hébergé des aviateurs abattus et aidé au transport de matériel. Lors de son arrestation, Simon Auvray est emmené à la gendarmerie de Tourouvre (Orne), avant d’être transféré à la caserne Valazé d’Alençon, actuel Hôtel du département, le 27 octobre. Après avoir été interné à la caserne Bonnet dans la même ville du 12 novembre 1943 au 21 mars 1944 et à la prison des Ducs, toujours dans la préfecture ornaise, du 21 mars au 12 avril, Simon Auvray est envoyé à cette date au camp de Compiègne-Royallieu, où il reçoit le numéro 31 907.

Un mois plus tard, il est déporté dans le convoi du 12 mai 1944 avec plus de 2 000 hommes vers Buchenwald où il arrive deux jours plus tard (mle 50 966). Le 6 juin, Simon Auvray est conduit à la SS Baubrigade III à Wieda, petit village de la vallée du sud du Harz, avec 700 autres Français. Le travail consiste en la construction du Helmetalbahn, une nouvelle ligne ferroviaire reliant Herzberg à Nordhausen. Mais après l’arrestation du commandant du camp jugé trop laxiste par les SS, tous les déportés de Wieda sont affectés le 30 juillet au Tunnel de Dora, et probablement employés à cette époque au montage des bombes volantes V1. Le 20 août 1944, il est dirigé pour une raison inconnue vers Harzungen, avant d’être de nouveau transféré à Ellrich le 28 août. Le 16 octobre, il doit entrer au Revier de Dora. Probablement renvoyé au travail, Simon Auvray est décédé au Revier d’Harzungen le 22 mars 1945, d’entérocolite.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de La Ventrouze.

Sources : Thiery L. (dir.), Le Livre des déportés de France à Mittelbau-Dora, p. 60 ; memorialgenweb.org

Céline Thiery, Dominique Mathieu

Mots-clés :

Déporté
  • 6-9-1904
  • Blosseville-Bonsecours, Seine-Inférieure
  • La Ventrouze, Orne
  • 25-10-1943
  • La Ventrouze, Orne
  1. Alençon, Orne
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (31907)
12-5-1944, I.211
  1. Buchenwald (50966)
  2. Wieda (50966)
  3. Nüxei (50966)
  4. Harzungen (50966)
  5. Ellrich (50966)
Décédé
  • 22-3-1945
  • Harzungen, Allemagne
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation