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GUGUEN, Edmond, Louis
Né le 4 janvier 1912 à Dieppe (Seine-Inférieure) ; domicilié à Rémalard (Orne) ; déporté le 14 avril 1944 à Buchenwald ; rescapé.
GUGUEN, Edmond, Louis // Naissance : 4-1-1912 à Dieppe (Seine-Inférieure) ; Domicile : Rémalard Orne () ; Repression : Déporté le 12-5-1944 à ; ; Rescapé NA NA
Fils de Louis Guguen et de Rosa Quesnel, Edmond Guguen est marié à Simone Petit avec
qui il a cinq enfants. Gendarme, il est affecté depuis octobre 1942 à la brigade de
Rémalard. Edmond Guguen s’engage dans la Résistance au sein du réseau Alliance en novembre 1942. Agent de liaison, il assure la collecte de renseignements sur l’ennemi.
Il lutte activement contre le le STO en fournissant notamment aux réfractaires de
faux papiers d’identité obtenus grâce à ses liens avec Bernard Grisard
imprimeur à Alençon. Après l’arrestation de ce dernier dénoncé par un agent double
inflitré dans le réseau, Edmond Guguen est interpellé par la Gestapo le 6 novembre 1943 à Mortagne-au-Perche dans l’Orne. Il est interné dans un premier
temps avec Bernard Grisard à la caserne Bonet puis au château des ducs à Alençon jusqu’à
mi-avril 1944.
Il est ensuite transféré au camp de Compiègne/Royallieu (mle 31 889) jusqu’à sa déportation le 12 mai 1944 au KL de de Buchenwald (mle 50 980). Trois semaines après, le 6 juin, il est affecté à Wieda, siège de la Baubrigade III, avec pour travail forcé la construction de routes et de voies ferrées. Fin juillet 1944, c’est à Dora qu’il se retrouve affecté et y reste jusqu’à début avril 1945. Devant l’avance alliée, les Allemands l’évacuent le 14 avril avec les autres déportés vers le camp de Ravensbrück (mle 13 636) puis de nouveau évacué dans une « marche de la mort » vers Malchow fin avril. C’est le 2 mai 1945 que les Canadiens libèrent Edmond Guguen. Rapatrié le 16 mai 1945 par le centre d’accueil frontalier d’Hazebrouck (Nord), il retrouve la France et une nouvelle affectation au sein de la Gendarmerie dans le département de l’Eure.
Sources : SHD-Caen : 21P621232 ; Livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora. p.1053 ; Bourdin G., Les 500 déportés de l’Orne, p.45 ; Beuchet S., Les réfractaires au service du travail obligatoire dans l’Orne, p.62.
Dominique Le Dortz
Mots-clés :
- 4-1-1912
- Dieppe, Seine-Inférieure
- Rémalard, Orne
- 6-11-1943
- Mortagne-au-Perche, Orne
- Alençon, Caserne Bonnet, Orne
- Alençon, château des Ducs, Orne
- Compiègne, Royallieu, Oise (31889)
- Buchenwald (50980)
- Wieda (50980)
- Dora (50980)
- 2-5-1945




