
Photo : ONaCVG
HALLEY André, Joseph, Ferdinand, Louis
Né le 6 juillet 1924 à Trouville-sur-Mer (Calvados) ; domicilié à Trouville-sur-Mer ; déporté le 27 janvier 1944 à Buchenwald ; rescapé.
HALLEY André, Joseph, Ferdinand, Louis // Naissance : 6-7-1924 à Trouville-sur-Mer (Calvados) ; Domicile : Trouville-sur-Mer Calvados () ; Repression : Déporté le 27-1-1944 à ; ; Rescapé NA Allemagne
C’est par son camarade d’atelier Lucien Levillain
, qu’André Halley, mécanicien-auto chez Fargette et Couyère, rue Thiers à Deauville,
entre au début 1943 dans la Résistance organisée, au sein du réseau SOE Jean-Marie/Donkeyman. Il intègre le groupe des corps francs de l’organisation clandestine placé sous la
direction d’Henri Dobert
, par l’ingénieur Paul Besson
, le responsable du réseau pour tout le secteur de Deauville-Trouville-Touques. Avec
d’autres jeunes de son âge ; il se prépare à participer aux opérations de guérilla
qu’il est prévu de déclencher dès l’annonce du Débarquement. Mais à la suite de l’attentat
manqué contre le chef cantonal du RNP à Touques, le 4 septembre 1943, et de l’évasion
des deux membres les plus actifs du réseau, Henri Dobert et René Capron
, le 7 septembre, la Gestapo lance un vaste coup de filet sur tout le nord du Pays d’Auge et la région de Lisieux
(Calvados). André Halley est arrêté le 2 octobre à Trouville, puis conduit à Caen
pour interrogatoire, rue des Jacobins. Interné, comme la plupart de ses camarades
de résistance à la Maison d’arrêt de Caen, il y demeure jusqu’au 24 janvier 1944,
date à laquelle il est transféré, avec eux, au camp de Compiègne Royallieu dans l’Oise
(mle 25 843). Déporté par le convoi du 27 janvier 1944, il arrive, après un voyage
très éprouvant en wagon de marchandises, au camp de concentration de Buchenwald, le
29. Passé le temps de la quarantaine au Block 62 du « petit camp », celui qui n’est plus aux yeux des SS que le Häftling n° 44 875, il part en transport, le 18 février, vers le kommando de Schönebeck-sur-Elbe. Il a toutefois la chance d’appartenir au même convoi (Transport Julius) que Roger Féron
et Lucien Levillain, avec lesquels il partage le même Block n°4. Ce moment de répit ne dure guère. Le 29 juin 1944, André Halley est séparé de
ses amis pour repartir vers un autre kommando de Buchenwald, Mühlhausen. Il y reste jusqu’au 2 avril 1945, date de son retour au
camp-mère. Six jours plus tard, il est jeté sur les routes de Thuringe avec des centaines
d’autres détenus, sous la menace des SS fuyant l’avance alliée.
Survivant à cette marche de la mort, il est libéré le 23 avril 1945. Rapatrié par Longuyon, il regagne Trouville-sur-Mer le 10 mai 1945.
Sources : SHD-Caen : LA10 542, BU 7/2-9/9, dossier statut DR ; FMD, Livre-Mémorial des déportés de France, tome 2, 200,4 p. 126 ; Lucien Levillain, De Trouville-sur-Mer à Buchenwald, 2014, 300 p. ; Quellien J. (dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, 2004, p. 111
Gérard Fournier
Mots-clés :
- 6-7-1924
- Trouville-sur-Mer, Calvados
- Trouville-sur-Mer, Calvados
- 2-10-1943
- Trouville-sur-Mer, Calvados
- Caen, Maison d'arrêt, Calvados
- Compiègne, Royallieu, Seine et Oise (25843)
- Buchenwald (44875)
- Schönebeck (44875)
- Mühlhausen (44875)
- Buchenwald (44875)
- Flossenbürg
- 23-4-1945
- Allemagne




