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LANGLOIS André, Henri

Photo : SHD-Caen

LANGLOIS André, Henri

Né le 17 décembre 1898 à Versailles (Seine) ; domicilié à Falaise ; déporté le 17 janvier 1944 à Buchenwald ; décédé le 16 janvier 1945 à Flossenbürg.

LANGLOIS André, Henri // Naissance : 17-12-1898 à Versailles (Seine-et-Oise) ; Domicile : Falaise  Calvados () ; Repression : Déporté le 17-1-1944 à  ; 16-1-1945 à Mülsen (Allemagne) ; Décédé

Approché par le comte Bernard de la Rochefoucauld Lien interne, maire de Versainville, et ami de la famille de Clock, au sein de laquelle est entré par le mariage en 1921, André Langlois donne son accord pour compléter l’antenne locale du réseau Prosper que cherche à créer Jean-Michel Cauchy Lien interne. En cette fin du mois d’avril 1943, l’agent d’assurance de 45 ans et père de trois enfants, bien connu des Falaisiens à cause de sa profession, mais aussi par sa fonction de conseiller municipal, ne supporte plus la présence de l’occupant allemand. Domicilié au 21, place Guillaume le Conquérant, il ne peut quitter l’hôtel de Noirville où il demeure, sans « butter » contre la sentinelle qui monte la garde devant la gendarmerie et la prison militaire. Dans la nuit du 13 au 14 mai, le résistant fait partie de l’équipe au sol qui réceptionne un premier parachutage sur les terres de Georges Bertin, agriculteur à Martigny-sur-l’Ante (Calvados). L’opération a parfaitement réussi et le matériel parachuté (armes, munitions et matériel de sabotage) est transporté à Falaise, et caché rue Lebaillif, dans les combles de la maison jouxtant celle des Cauchy. André Langlois n’aura guère le temps d’œuvrer davantage contre les Allemands. À la suite des arrestations qui décapite le réseau Prosper à Paris, la Gestapo déclenche un coup de filet qui, en quelques jours, réduit à néant toute l’organisation mise sur pied par Jean-Michel Cauchy. Le 3 juillet, dans l’après-midi, André Langlois est arrêté à son domicile. Conduit à Caen pour y être interrogé, il est détenu à la Maison d’arrêt jusqu’au 20 novembre, date de son transfert vers le camp de Compiègne-Royallieu dans l’Oise (mle 20 972), où il retrouve tous les membres du groupe Prosper-Physician de Falaise. Déporté le 17 janvier 1944, dans le même convoi que Pierre Bar Lien interne, Georges Bertin et Robert Besnier Lien interne, vers Buchenwald (mle 40 161), le résistant est affecté, après la quarantaine au petit camp du KLB, du sinistre camp de Flossenbürg (mle 6 821). Son transfert, au cours de l’été, vers le Kommando de Mülsen-St-Micheln, le sépare de ses camarades de résistance. Isolé et affaibli, le Falaisien ne résiste pas au terrible hiver 1944-1945 et meurt le 16 janvier 1945 dans cette annexe du camp de Flossenbürg.

Sources : SHD-Caen : 21P 472552 ; Quellien J. (dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, p.136 

Gérard Fournier

Mots-clés :

Déporté
  • 17-12-1898
  • Versailles, Seine-et-Oise
  • Falaise , Calvados
  • 3-7-1943
  • Falaise, Calvados
  1. Caen, Calvados
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (20972)
17-1-1944, I.171
  1. Buchenwald (40161)
  2. Flossenbürg (6821)
  3. Mülsen (6821)
Décédé
  • 16-1-1945
  • Mülsen, Allemagne
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