LE CADRE Eugène, Marie

LE CADRE Eugène, Marie // Naissance : 4-7-1903 à Pluherlin (Morbihan) ; Domicile : Le Merlerault Orne () ; Repression : Déporté le 28-7-1944 à  ; 12-3-1945 à Schandelah (Allemagne) ; Décédé

Eugène Le Cadre réside à La Genevraie avec sa femme, Juliette, et leurs trois fils : Jean né en 1932, Henri né en 1934 et Rémi né en 1942. Il y est cultivateur et bouvier.

Membre du corps-franc Vengeance du Merlerault (Orne), depuis février 1944, il appartient à une équipe de parachutages avec, notamment, son cousin Jean Fortin , Maurice Gravel , Robert Guillard  et Victor Horion . Il participe à des opérations de parachutages à Sainte-Colombe (Orne), Saint-Léonard-des-Parcs (Orne) et à celui qui se déroule sur le terrain « Godet », au Merlerault, dans la nuit du 28 février au 1er mars 1944. Il réceptionne quinze containers contenant des armes et du matériel et les transportent en lieux sûrs avec ses camarades.

C’est pour cette opération qu’il est arrêté, par la Gestapo, dans sa ferme, dans la nuit du 15 au 16 mai 1944. Tous les membres de son groupe sont appréhendés entre le 14 et le 16 mai à la suite d’une dénonciation.

Interné à Alençon puis au camp de transit de Compiègne-Royallieu (mle 44 788) dès le 11 juillet, il est déporté au camp de concentration de Neuengamme le 28 juillet 1944. Immatriculé sous le numéro 39 695, il est transféré, en août 1944, au Kommando de Schandelah, dans les environs de Braunschweig, dans une raffinerie de la Steinöl GmbH. Il y décède le 12 mars 1945.

Son nom est inscrit sur les monuments aux morts de La Genevraie et de Sées (Orne).

Sources : Arolsen, SHD-Caen : 21P474036 ; memorialgenweb.org

Laurence Papin