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LEROUX André, Joseph

Né le 9 mai 1904 à Maromme (Seine-Inférieure) ; domicilié au Houlme ; déporté le 25 janvier 1943 à Sachsenhausen ; décédé le 18 novembre 1944 à Bergen-Belsen.

LEROUX André, Joseph // Naissance : 9-5-1904 à Maromme (Seine-Inférieure) ; Domicile : Le Houlme Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 25-1-1943 à  ; 18-11-1944 à Bergen-Belsen (Allemagne) ; Décédé

André Leroux, ouvrier d’usine, est marié avec Albertine Bredif, ouvrière d’usine née en 1903. Le couple a trois enfants : Andrée née le 17 octobre 1923, Odette née le10 janvier 1926 et Jacques le13 décembre 1928. La famille vit au n°6, sente Berthelin au Houlme, une petite ville de l’industrie textile, dans la banlieue de Rouen. Membre du Parti communiste, André Leroux est contacté par des résistants du Front National, Marcel Petit Lien interne et Georgette Delarue, en août 1941. Il accepte de distribuer des tracts antiallemands dès l’invasion de l’URSS par les troupes de la Wehrmacht, en juin 1941Le communiste est arrêté de nuit, à son domicile, par la gendarmerie du Houlme en raison de son appartenance au Parti communiste. En effet, depuis la signature du pacte germano-soviétique en août 1939 et la déclaration de guerre à l’Allemagne, en septembre, le Parti est interdit par le gouvernement français. André Leroux figure parmi les 203 militants syndicalistes et communistes pris dans la grande rafle de Seine-Inférieure ordonnée par les autorités allemandes, le 22 octobre 1941. En effet, il s’agit de représailles au sabotage et au déraillement d’un train allemand à Pavilly.

Interné dans un premier temps à la caserne Hatry de Rouen, il est envoyé au camp sous administration allemande, le Fronstalag 122, de Compiègne le 22 octobre (mle 1 908) puis déporté au KL Sachsenhausen (mle 59 353) du 25 janvier 1943 au mois de juillet 1944. À une date incertaine, sans doute parce que trop affaibli, le déporté est jugé « inapte au travail » ; Aussi, l’administration allemande le transfert au KL Bergen-Belsen (mle 2 031), qui devient progressivement, un véritable mouroir pour les déportés qui y sont envoyés. Il ne survit que quelques mois dans ce camp d’extermination par le travail et décède le 18 novembre 1944.

Le souvenir de André Leroux est entretenu sur un cénotaphe au cimetière du Houlme et sur le monument aux morts de Massy (Seine-Inférieure).

Sources : SHD-Caen : 21P476539, SHD Vincennes :16P365428 ; A. Alexandre, S. Cauchois, Résistance(s), p. 204 ; memorialgenweb.org

Catherine Voranger

Mots-clés :

Déporté
  • 9-5-1904
  • Maromme, Seine-Inférieure
  • Le Houlme, Seine-Inférieure
  • 22-10-1941
  • Le Houlme, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Caserne Hatry, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (1908)
25-1-1943, I.074
  1. Sachsenhausen (59353)
  2. Bergen-Belsen (2031)
Décédé
  • 18-11-1944
  • Bergen-Belsen, Allemagne
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