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MOULOT Jean, Albert, Gaston

Photo : SHD-Caen

MOULOT Jean, Albert, Gaston

Né le 12 décembre 1921 à Alençon (Orne) ; domicilié à Alençon ; déporté le 4 juin 1944 à Neuengamme ; décédé.

MOULOT Jean, Albert, Gaston // Naissance : 12-12-1921 à Alençon (Orne) ; Domicile : Alençon Orne () ; Repression : Déporté le 4-6-1944 à  ;  ; Décédé

Jean Moulot est marié depuis le 18 mars 1941 avec Jacqueline Argy et le couple vit au 9 rue des Marcheries à Alençon.

Requis pour le STO, Jean signe un contrat pour aller travailler en Allemagne le 29 octobre 1942 et est envoyé à Leipzig, où il est manœuvre métallurgiste. En août 1943, il bénéficie d’une permission en France et en profite pour ne pas repartir. Devenu réfractaire, il obtient des faux papiers au nom de Maurice Jacquot et se fait embaucher par l’entreprise Sarazin qui possède une exploitation forestière à La Bellière dans l’Orne.

Cependant, un de ses camarades qui se fait arrêter en mars 1944 et qui va devenir un auxiliaire de la Gestapo, va dénoncer toutes les personnes qu’il a côtoyé au sein de l’exploitation forestière, ainsi que des connaissances qu’il sait être réfractaires ou qui les aident. C’est ainsi que le 16 mars 1944, la Gestapo d’Alençon va arrêter toutes les personnes présentes sur l’exploitation, dont Jean, ainsi que d’autres individus qui sont en lien et qui ont aidé les réfractaires. Onze seront déportées, dont dix vont être également transférées à Neuengamme :

Denis Blotière Lien interne, Charles Cotinat Lien interne, Jean Launay Lien interne, Robert Lechevalier Lien interne, Roger Lenormand Lien interne, Bernard Manoury Lien interne, Camille Mauduit Lien interne, Marcel Palmier Lien interne, Marcel Richard Lien interne et Gérard Séchet Lien interne. Quant à Rosendo Barris Lien interne, il sera déporté à Dachau.

Interné à Alençon, jusqu’au 25 mai, puis au camp de Compiègne-Royallieu, il est déporté le 4 juin 1944 au camp de concentration de Neuengamme. Immatriculé sous le numéro 33 383, il est transféré au Kommando de Hannover Stöcken le 20 juillet 1944. Le 8 avril 1945, il fait partie d’un convoi de malades qui prend la direction de Gardelegen, où l’on perd sa trace en avril 1945. Il est déclaré disparu.

Son nom figure sur le monument aux morts d’Alençon.

Sources : Archives Arolsen ; SHD-Caen : 21P518857 ; AD 61 3NUMECTD1_1933M ; memorialgenweb.org

Laurence Papin

Mots-clés :

Déporté
  • 12-12-1921
  • Alençon, Orne
  • Alençon, Orne
  • 16-3-1944
  • La Bellière, Orne
  1. Alençon, Orne
  2. Compiègne, Oise
4-6-1944, I.223
  1. Neuengamme (33383)
  2. Stöcken (33383)
Décédé
  • NA-4-1945
  • Gardelegen, Allemagne
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