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PERRET Roger, Joseph, Édouard

Photo : ONaCVG

PERRET Roger, Joseph, Édouard

Né le 3 novembre 1920 à Elbeuf (Seine-Inférieure) ; domicilié à Elbeuf et Boulogne-Billancourt (Seine) ; déporté le 17 août 1944 à Buchenwald ; rescapé.

PERRET Roger, Joseph, Édouard // Naissance : 3-11-1920 à Elbeuf (Seine-Inférieure) ; Domicile : Elbeuf Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 17-8-1944 à  ;  ; Rescapé NA NA

Roger Perret est né au domicile de ses parents ; son père, dentiste, avait un cabinet au 35 rue Paul Fraenckel, puis à l’âge adulte, le jeune homme, célibataire et étudiant, s’installe près de Paris. Il garde néanmoins des contacts à Elbeuf où, dès 1940, il aide, avec la famille Noël, des ressortissants anglais et polonais à trouver des planques puis des filières pour sortir de zone occupée. Le jeune étudiant participe depuis septembre 1942, sous le nom de « Richard Parent » au réseau de renseignement Centurie, puis au réseau Navarre, comme l’atteste son chef Jacques Rebeyrol.

Il rejoint les structures clandestines de l’OCM en 1942, puis de l’OCMJ à partir de juin 1943 sous les ordres de son chef national Charles Verny (alias Philippe), ce dernier également lieutenant-colonel FFI. Le jeune homme lance le mouvement en Seine-Inférieure et en Bretagne ; il est chargé particulièrement de l’organisation des maquis et de la recherche de terrains de parachutage et remet à Pierre Claise la responsabilité de l’action en Seine-Inférieure. A Elbeuf, c’est Georges, le fils du docteur Montel Lien interne, qui lui fournit de nombreux renseignements stratégiques, par l’intermédiaire de l’agent de liaison Jack Marais de Saint-Pierre-lès-Elbeuf. Il occupe simultanément les fonctions de chargé de mission 1re classe dans la France Combattante et de membre du Comité Directeur national de l’OCMJ en tant que secrétaire général adjoint.

Le 3 avril 1944, un certain « Bernard » doit présenter le jeune résistant à un officier du BOA (Bureau des Opérations Aériennes) à Paris, au métro Sèvres-Babylone. Mais ce Bernard est un agent de l’Abwehr infiltré dans la Résistance et la Sipo-SD est aussi au rendez-vous. Roger Perret est incarcéré à Fresnes du 3 avril au 2 août 1944 puis au camp de rassemblement de Compiègne Royallieu jusqu’au 17 août 1944. Il est alors déporté au KL Buchenwald où il arrive le 21 (mle 78 911) ; il est affecté à Bad Gandersheim, un Kommando où les travailleurs forcés usinent pour l’aviation, le 15 septembre.Il y reste jusqu’à l’évacuation, le 1er avril 1945, au cours de laquelle il s’évade ; il est libéré le 4 avril et rapatrié le 5 mai par le centre d’accueil frontalier de Boulay (Moselle).

Roger Perret est décédé à Joué-les-Tours (Indre et Loire) le 30 janvier 2003.

Sources : SHD-Caen : 21P658127 ; Liste Amicale Buchenwald ; Bulletin de la Société de l’Histoire d’Elbeuf, n°21

Hervé Arson

Mots-clés :

Déporté
  • 3-11-1920
  • Elbeuf, Seine-Inférieure
  • Elbeuf, Seine-Inférieure
  • Boulogne, Seine
  • 3-4-1944
  • Paris, Seine
  1. Fresnes, Prison centrale de Fresnes, Seine
  2. Compiègne, Royallieu, Oise
17-8-1944, I.265
  1. Buchenwald (78911)
  2. Bad Gandersheim (78911)
Rescapé
  • 4-4-1945
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