Télécharger le XML
SIMON Michel, Marius, René

Photo : ONaCVG

SIMON Michel, Marius, René

Né le 27 avril 1923 à Bellême (Orne) ; domicilié à Mortagne-au-Perche (Orne) ; déporté le 20 avril 1943 à Mauthausen ; rescapé.

SIMON Michel, Marius, René // Naissance : 27-4-1923 à Bellême (Orne) ; Domicile : Mortagne Orne () ; Repression : Déporté le 20-4-1943 à  ;  ; Rescapé Ebensee Allemagne

À huit ans, orphelin de père et de mère, Michel Simon est adopté par son oncle André Simon. Célibataire, il habite 19 rue des Tailles à Mortagne-au-Perche. Il exerce la profession de courtier en assurances.

Le 21 février 1943, il est arrêté en fin de matinée à Vincennes (Seine) par deux agents de la Gestapo. Le domicile de ses parents à Mortagne-au-Perche a été perquisitionné cinq jours plus tôt, occasionnant sa fuite en région parisienne, où il est hébergé par son cousin Raphaël Boittiaux au 17 avenue Georges Clémenceau à Vincennes. Il devait rejoindre Lyon le lendemain. Michel Simon fait en effet partie du réseau Hector depuis septembre 1940. Agent de liaison et adjoint au chef du secteur mortagnais, il contribue à la recherche de renseignements militaires sur les troupes allemandes pour l’Intelligence Service, à la rédaction de tracts et à la diffusion de Pantagruel, au transport d'armes et de postes émetteurs, à la fabrication de fausses pièces d'identité et à l’hébergement d'un agent anglais. Son interpellation est consécutive de celle de plusieurs membres du groupe ornais du réseau Hector, tels Raymond Henriet Lien interne et son fils Jacques Lien interne, ainsi qu’André Moreau Lien interne. Détenu à la prison de Fresnes, il est interné à partir du 10 mars 1943 au camp de rassemblement de Royallieu à Compiègne dans l’Oise (mle 11 857).

Le 20 avril 1943, Michel Simon est déporté au sein d’un Transport de près de 1 000 hommes constitué par les nazis dans le cadre de l’opération Meerschaum. Décidée à la fin de l’année 1942, cette dernière doit répondre aux besoins croissants en main-d’œuvre du IIIe Reich, engagé dans la « guerre totale », faisant des camps de concentration un réservoir de « travailleurs » au service de l’industrie de guerre allemande. Il est enregistré au KL de Mauthausen (mle 28 542) deux jours plus tard. Le 19 juin 1943, il est affecté au Kommando Wiener Neustadt où les détenus travaillent à la fabrication d’éléments de fusées V2. Le 9 novembre 1943, il est transféré à Schlier, puis à Ebensee le 5 mai 1944.

Michel Simon est libéré de ce camp le 6 mai 1945. Il est rapatrié le 24 mai via le centre d’accueil de Longuyon (Meurthe-et-Moselle) dans un état de santé jugé mauvais au regard de son fort amaigrissement. À son retour, il devient journaliste.

Michel Simon décède le 22 mars 1989 à Paris (5e).

Sources : Arolsen ; SHD-Caen : 21P675615 ; deces.matchid.io

Émilie Rimbot

Mots-clés :

Déporté
  • 27-4-1923
  • Bellême, Orne
  • Mortagne, Orne
  • Vincennes, Seine
  • 21-2-1943
  • Vincennes, Seine
  1. Fresnes, Prison centrale de Fresnes, Seine
  2. Compiègne, Oise (11857)
20-4-1943, I.094
  1. Mauthausen (28542)
  2. Wiener Neustadt (28542)
  3. Schlier (28542)
  4. Ebensee (28542)
Rescapé
  • 6-5-1945
  • Ebensee, Allemagne
logo de la MRSH de l’université Caen Normandie
logo du laboratoire HisTeMé de l’université Caen Normandie
logo de l’université Caen Normandie
logo de la Fondation Mémoire Déportation