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VORANGET Maurice, André

Né le 5 février 1901 à Elbeuf (Seine-Inférieure) ; domicilié au Grand-Quevilly (Seine-Inférieure) ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz ; décédé le le 4 novembre 1942 à Auschwitz.

VORANGET Maurice, André // Naissance : 5-2-1901 à Elbeuf (Seine-Inférieure) ; Domicile : Le Grand-Quevilly Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 6-7-1942 à  ; 4-11-1942 à Auschwitz (Pologne) ; Décédé

Marié avec Jeanne Jacquet, Maurice Voranget est père de quatre enfants : René, né en 1923, Micheline et Maurice nés en 1925 et Monique née en 1931. La famille vit au Grand-Quevilly au n°11 de la rue Aimable Pélissier. Maurice Voranger est cheminot, entré aux Ateliers SNCF de Sotteville en 1926 où il travaille comme aide-chaudronnier. Militant communiste actif, membre de la direction du syndicat des cheminots, il est également secrétaire du comité Amsterdam-Pleyel, un mouvement pacifiste de l’Entre deux guerres, de la section de Grand-Quevilly. Après la signature du pacte germano-soviétique en août 1939, le parti communiste et toutes les organisations qui lui sont affiliés sont interdites par le gouvernement Daladier, aussi Maurice Voranget devient-il militant clandestin.

Pendant l’Occupation, il rejoint le Front National pour lequel il distribue des tracts antiallemands. Surveillé par la police française, il l’est aussi par la Feldgendarmerie qui perquisitionne son domicile en octobre 1940. Le résistant est arrêté le 22 octobre 1941 en tant que communiste, dans la grande rafle des militants qui s’abat sur la région rouennaise après le sabotage de la voie ferrée Rouen-Le Havre dans le tunnel de Pavilly. Tous sont rassemblés dans la caserne Hatry où la police les interroge. Il est ensuite transféré, comme la plupart de ses camarades, au camp allemand de Compiègne, Frontstalag (mle 1900). Quelque dix mois plus tard, il est déporté au camp de concentration d’Auschwitz le 6 juillet 1942 (mle 46 201 incertain) dans le convoi d’otages composé d’un millier de communistes et syndicalistes CGT et d’une cinquantaine de juifs, constitué en représailles des actions armées de la Résistance communiste contre l’armée allemande.

Il décède à Auschwitz le 4 novembre 1942, d’après l’acte de décès établi par l’administration SS du camp. Son fils Maurice Voranget Lien interne, arrêté le 19 octobre 1942 et déporté au camp de concentration de Buchenwald, est mort à Bergen-Belsen à l’âge de 19 ans.

Le nom de Maurice Voranget (père) figure sur le monument aux morts SNCF des Ateliers de Quatre-Mares de Sotteville-lès-Rouen, sur celui du hall de la gare de Rouen Rive-Droite, et sur le monument commémoratif du Parti communiste français situé 33 place du Général de Gaulle à Rouen. À Grand-Quevilly il figure sur la plaque des morts en déportation de la rue des Martyrs de la Résistance.

Sources : SHD-Caen : 21P548568 ; Fontaine T. (dir.) Livre mémorial des Cheminots Victimes de la Répression, p.1493 ; deportes-politiques-auschwitz.fr, memorialgenweb.org

Catherine Voranger

Mots-clés :

Déporté
  • 5-2-1901
  • Elbeuf, Seine-Inférieure
  • Le Grand-Quevilly, Seine-Inférieure
  • 22-10-1941
  • Le Grand-Quevilly, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Caserne Hatry, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise
6-7-1942, I.042
  1. Auschwitz
  2. Auschwitz, II-Birkenau
Décédé
  • 4-11-1942
  • Auschwitz, Pologne
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