La tapisserie, un objet « long » à étudier

Pourquoi la tapisserie n'est pas facile à étudier en tant qu'objet...

Découvrez les difficultés à reproduire la tapisserie, et à travailler dessus en tant que chercheur.

Durée : 52 secondes.

Une œuvre en longueur
Informations[1]

En plus des difficultés à la reproduire de façon pratique par les moyens de l'édition traditionnelle, la tapisserie est constamment sous l'œil d'un public nombreux, il est impossible pour un chercheur de rester devant la zone qui l'intéresse sans perturber le flux des visiteurs. Il ne peut observer la tapisserie tranquillement qu'au mois de janvier, quand le musée est fermé au public, et avec accord exceptionnel de celui-ci.

De plus, il n'a pas accès au revers de la tapisserie, qui est pourtant riche d'informations, notamment pour dater finement les restaurations successives.

Un public équipé d'audioguide regarde la tapisserie.
Galerie de la tapisserieInformations[2]

ComplémentDes fables sur la tapisserie ?

Dans la vidéo, il est fait allusion aux travaux d'Hélène Chefneux sur les représentations de fables sur la tapisserie, plus précisément dans les deux bandeaux au-dessus et en-dessous de la partie principale de la tapisserie. Parmi ces diverses représentations, elle a identifié les allusions à 9 fables :

  • Le Corbeau et le Renard

  • Le Loup et l'Agneau

  • La Lice et sa Compagne

  • Le Loup et la Grue

  • Le Loup régnant

  • La Grenouille et la Souris

  • Le Loup et le Bouc

  • Le Loup chassant

  • L'Homme semant le lin.

Il semble qu'il existait un recueil de fables anglo-normand au début du XIIe siècle. Barral i Altet, X., & Bates, D. (2020)[3]

ComplémentPour aller plus loin

Vous trouverez ici les travaux publiés par Hélène Chefneux en 1934. Ces travaux sont anciens, mais on y fait toujours référence aujourd'hui, pour les compléter, les nuancer... La recherche s'inscrit dans un temps long et une continuité.