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GUILLOT Maurice, Constant

Né le 19 septembre 1899 à Morières (Calvados) ; domicilié à Grand-Quevilly (Seine-Inférieure) ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz ; décédé à Auschwitz.

GUILLOT Maurice, Constant // Naissance : 19-9-1899 à Morières (Calvados) ; Domicile : Le Grand-Quevilly Seine-Inférieure () ; Repression : Déporté le 6-7-1942 à  ;  ; Décédé

Marié à Émilienne Walbecq et père de trois enfants, âgés de quatorze à onze ans à l’époque des faits, Maurice Guillot vit avec sa famille au n°8 rue de la Mare au Grand-Quevilly (Seine-Inférieure), dans la banlieue industrielle de Rouen, située dans une boucle de la Seine, au sud de la ville. En 1924, Il est membre du Parti Communiste depuis 1924, adhérent à la CGT dont il est membre de l’Union départementale. Ouvrier agricole devenu charpentier en fer aux Chantiers de Normandie, il a été licencié après la grève d’octobre 1938.

Après la signature du Pacte germano-soviétique et la déclaration de guerre de la France à L’Allemagne en septembre 1939, le Parti communiste et les organisations qui lui sont affiliées ont été dissoutes par le gouvernement Daladier. Et, depuis, il est étroitement surveillé par la police et la gendarmerie car le militant est désormais clandestin.

Il est arrêté par la gendarmerie le 15 mars 1941, en même temps que Jean Valentin Lien interne alors qu’ils distribuaient en tandem des tracts à Grand-Couronne. Condamné par le tribunal correctionnel à un an de prison et cent francs d’amende, coupable «d’avoir distribué des écrits tendant à propager les mots d’ordre de la Troisième Internationale ou des organismes qui s’y rattachent faisant application des articles 1 et 2 du décret – loi du 26 septembre 1939 dont lecture a été donnée à l’audience», il est remis aux autorités allemandes, à leur demande, le 17 mars 1942 et transféré, en tant qu’otage, au Frontstalag 122 de Royallieu à Compiègne (mle 3 817). Il est déporté au KL Auschwitz (mle 45 644) le 6 juillet 1942 dans le convoi d’otages composé d’un millier de communistes et d’une cinquantaine de juifs. On ignore sa date de décès exacte à Auschwitz. La date du 11 novembre 1942 a été retenue par l’administration en 1946.

Après son arrestation, sa femme Émilienne, avec les épouses de Marcel Le Dret Lien interne et Louis Jouvin Lien interne, continuent son combat sur Grand-Quevilly. Sa fille Mireille, née le 21 janvier 1927, résistante recherchée par la police dès l'âge de 16 ans, entre dans la clandestinité et continue à résister jusqu'à la Libération.

Le nom de Maurice Guillot est inscrit sur la plaque collective de la rue des Martyrs de la Résistance à Grand-Quevilly et sur le monument commémoratif du Parti communiste français situé place du Général de Gaulle à Rouen.

Sources : SHD-Caen : 21P460311 ; memoirevive.org, deportes-politiques-auschwitz-fr

Catherine Voranger

Mots-clés :

Déporté
  • 19-9-1899
  • Morières, Calvados
  • Le Grand-Quevilly, Seine-Inférieure
  • 15-3-1941
  • Grand-Couronne, Seine-Inférieure
  1. Rouen, Prison Bonne-Nouvelle, Seine-Inférieure
  2. Compiègne, Royallieu, Oise (3817)
6-7-1942, I.042
  1. Auschwitz (45644)
  2. Auschwitz, II-Birkenau (45644)
Décédé
  • NA -NA -1942
  • Auschwitz, Pologne
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