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LEPICQ Jacques, Charles, Léon, Auguste

Né le 8 août 1922 à Saint-André-de-l’Épine (Manche) ; domicilié à Saint-Germain-d’Elle (Manche) ; déporté le 25 novembre 1943 à Natzweiler-Struthof ; décédé le 12 janvier 1945 à Bergen-Belsen.

LEPICQ Jacques, Charles, Léon, Auguste // Naissance : 8-8-1922 à Saint-André-de-l'Epine (Manche) ; Domicile : Saint-Germain-d'Elle Manche () ; Repression : Déporté le 25-11-1943 à  ; 12-1-1945 à Bergen-Belsen (Allemagne) ; Décédé

Célibataire, Jacques Lepicq est commis boucher à Saint-Germain-d'Elle, un petit village situé à l’est de Saint-Lô à la limite du Calvados, où sa mère est institutrice. Mi-mars 1943, il reçoit une convocation pour partir travailler à Danzig dans le cadre du STO. Avec son ami Roger Culeron Lien interne, il décide alors de rejoindre les Forces françaises libres en Angleterre. Ils sont aidés dans leur projet par Louis Caillard Lien interne, Henri Gourdier Lien interne et Georges Laisney Lien interne de Saint-Lô. Mais leur tentative est stoppée à La Rochelle où ils sont arrêtés le 3 avril 1943 par la Feldgendarmerie dans un hôtel-restaurant où ils étaient descendus en attendant d’embarquer, après s’être ouverts de leur intention auprès de deux femmes qui se sont révélées être des agents de la Gestapo.

Jacques Lepicq est aussitôt enfermé avec son camarade à la prison Lafond où ils sont bientôt rejoints pour les besoins de l’enquête par les trois Saint-Lois arrêtés quelques jours après eux. Le 21 septembre 1943, ils sont tous transportés en région parisienne où ils sont d’abord incarcérés à la prison de Fresnes, puis le 7 octobre au fort de Romainville. Jacques Lepicq y est enregistré sous le matricule 3 480. Ils en sont extraits le 25 novembre pour être déportés depuis la gare de l’Est dans le cadre de la procédure « NN » (Nacht und Nebel, Nuit et brouillard).

Le lendemain, Jacques Lepicq fait son entrée au camp de Natzweiler-Struthof (mle 6 281) avec ses camarades manchois. Le 15 juin 1944, il fait partie des détenus conduits en Basse-Silésie pour être traduits devant le tribunal de Breslau compétent pour juger les « NN » venant de Paris. La procédure étant abrogée quelques semaines plus tard, Jacques Lepicq est finalement transféré au camp voisin de Gross Rosen à la fin de l’automne 1944, avant d’être évacué au camp de Bergen-Belsen où il meurt le 12 janvier 1945.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Germain-d’Elle, ainsi que sur celui érigé à Saint-Lô pour les victimes de la répression nazie du département de la Manche.

Sources : Arolsen ; SHD-Caen : Na 12/3, LA 9291-9430, 21P476306 ; MRD-Besançon : fichier La Martinière ; Gedenkbuch Bergen-Belsen ; memorialgenweb.org

Arnaud Boulligny

Mots-clés :

Déporté
  • 8-8-1922
  • Saint-André-de-l'Epine, Manche
  • Saint-Germain-d'Elle, Manche
  • 3-4-1943
  • La Rochelle, Charente-Maritime
  1. La Rochelle, Charente-Maritime
  2. Fresnes, Seine
  3. Les Lilas, Fort de Romainville, Seine (3480)
25-11-1943, I.155
  1. Natzweiler (6281)
  2. Brieg
  3. Breslau
  4. Gross-Rosen
  5. Bergen-Belsen
Décédé
  • 12-1-1945
  • Bergen-Belsen, Allemagne
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