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VERET Jacques, Georges, Marcel

Photo : ONaCVG

VERET Jacques, Georges, Marcel

Né le 22 mars 1925 à Paris (12e) ; domicilié à Caen (Calvados) ; déporté le 25 novembre 1943 à Natzweiler-Struthof ; rescapé.

VERET Jacques, Georges, Marcel // Naissance : 22-3-1925 à Paris (Seine) ; Domicile : Caen Calvados () ; Repression : Déporté le 25-11-1943 à  ;  ; Rescapé Dachau Allemagne

Jacques Véret suit une formation d’élève officier mécanicien dans la Marine marchande lorsqu’il est arrêté à Caen, le 5 juillet 1943, par la Gestapo. Depuis octobre 1942 il appartient au Front patriotique de la jeunesse (FPJ), organisation clandestine satellite du Front national. Celle-ci est dirigée, dans le Calvados, par Roland Touzé Lien interne, instituteur à Cully, et Micheline Jallabert Lien interne (alias Monique), couturière, agent de liaison inter région. Pendant sa formation, il a fait la connaissance de Jean-Pierre Catherine Lien interne, originaire de Bretteville-l’Orgueilleuse (Calvados), qui le rejoint dans le mouvement de résistance. L’arrestation de Monique, le 5 juin 1943, donne lieu à un coup de filet qui décapite l’organisation et entraîne la capture ou l’isolement de plusieurs de ses membres. Le jeune Véret fait partie du nombre. On lui reproche d’appartenir à un groupe de résistance qui diffuse de la propagande anti-allemande (tracts, affichettes, journaux clandestins). D’abord interné à la Maison d’arrêt de Caen, le temps de l’enquête, il est transféré à la prison de Fresnes (Seine), le 10 septembre suivant. Puis, il est conduit au fort de Romainville aux Lilas (Seine), le 7 octobre 1943, où il est abandonné à son triste sort pendant plus d’un mois et demi. Déporté NN, (procédure qui vise à faire disparaitre dans le secret le plus total ceux considérés comme opposant au régime nazi afin de les faire juger en Allemagne) avec ses cinq compagnons d’infortune arrêtés dans la même affaire de résistance, Jean-Pierre Catherine, Jean-Pierre Couturier Lien interne, Raymond Lecanu Lien interne, Paul Quentin Lien interne, Roland Touzé, il quitte Paris-gare de l’Est, le 25 novembre, à destination du camp de concentration de Natzweiler-Struthof (mle 6 313). Mais devant l’avance alliée, les Allemands vident le camp de concentration alsacien et transfèrent les prisonniers vers Dachau, le grand camp de concentration situé non loin de Munich, le 6 septembre 1944. Jacques Véret y est immatriculé sous le numéro 102 890, tandis que son ami Paul Quentin a reçu le matricule 102 882. Les deux résistants se soutiennent mutuellement dans l’enfer concentrationnaire depuis leur arrivée à Natzweiler jusqu’à leur transfert à Dachau. Déportés ensemble, ils sont libérés ensemble par l’armée américaine, le 29 avril 1945 et rapatriés en France par Nancy.

Sources : Arolsen ; SHD-Caen : 21P687397 ; FMD, Livre-mémorial des déportés de France, tome 1, 2004, p.1268 ; Quellien J. (dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, 2004, p. 232 ; Souvenirs inédits de Louis Lecanu, 1996

Gérard Fournier

Mots-clés :

Déporté
  • 22-3-1925
  • Paris, Seine
  • Caen, Calvados
  • 5-7-1943
  • Caen, Calvados
  1. Caen, Calvados
  2. Fresnes, Seine
  3. Les Lilas, Fort de Romainville, Seine (3493)
25-11-1943, I.155
  1. Natzweiler (6313)
  2. Dachau (102890)
Rescapé
  • 29-4-1945
  • Dachau, Allemagne
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