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VOVARD Marcel, Ernest

Né le 29 janvier 1920 à Amfreville-sur-Iton (Eure) ; domicilié à Amfreville-sur-Iton ; déporté le 8 mai 1943 à Sachsenhausen ; décédé le 16 avril 1945 à Plattling.

VOVARD Marcel, Ernest // Naissance : 29-1-1920 à Amfreville-sur-Iton (Eure) ; Domicile : Amfreville-sur-Iton Eure () ; Repression : Déporté le 8-5-1943 à  ; 16-4-1945 à Plattling (Allemagne) ; Décédé

Il naît le 29 janvier 1920 à Amfreville-sur-Iton, de Ernest Vovard, 44 ans, marchand de poisson, et Juliette Amélie Guéry, 42 ans marchande de poisson. En 1936, Marcel Vovard habite toujours Amfreville-sur-Iton, au hameau de La Mare-Hermier, avec son père qui est journalier chez Wuhrlin. Sa mère, femme au foyer, s’occupe de ses enfants, William né en 1919 et Kléber, né en 1921.

Métreur en bâtiment, le jeune Marcel Vovard est appelé au Service du travail obligatoire le 8 mars 1943. Mais arrivé à la caserne de la Pépinière à Paris où sont rassemblés pour le départ les travailleurs forcés destinés à l’économie du Reich, il s’évade, en compagnie de Modesto Iscar Lien interne et Georges Boulot Lien interne. Il est arrêté le 12 mars 1943 à la frontière espagnole par les Allemands. D’abord enfermé au fort du Hâ près de Bordeaux, il est transféré au camp d’internement de Compiègne-Royallieu où il reçoit le matricule 14 177. Le 8 mai 1943, il est déporté vers le camp de concentration de Sachsenhausen situé à Orianenburg, à une trentaine de kilomètres au nord de Berlin. Immatriculé 65 894, il sert dans le kommando Kustrin puis dans celui d’Heinkel. Il est ensuite expédié le 2 février 1944 à Flossenbürg où il arrive quatre jours plus tard et est immatriculé 46 211. Dès le 20 février, il est affecté au kommando Plattling où, comme plusieurs centaines de déportés, il est employé à de lourds travaux de terrassement et de construction pour un aérodrome, le déblaiement des gares ou la construction de routes. Il ne résiste pas aux effroyables conditions d’existence et meurt le 16 avril 1945.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Amfreville-sur-Iton et sur la plaque de l’Union sportive de Louviers au stade Paul Coudray Lien interne.

Sources : SHD-Caen : 21P690201 ; AD27 : 68J3 ; A. Fromentin, « Les patriotes lovériens dans la Résistance », Héros et Martyrs de la France, p. 56-57.

Bernard Bodinier

Mots-clés :

Déporté
  • 29-1-1920
  • Amfreville-sur-Iton, Eure
  • Amfreville-sur-Iton, Eure
  • 12-3-1943
  • Bayonne, Basses-Pyrénées
  1. Bordeaux, Fort du Hâ, Gironde
  2. Compiègne, Oise (14177)
8-5-1943, I.100
  1. Sachsenhausen (65894)
  2. Küstrin (65894)
  3. Heinkel (65894)
  4. Flossenbürg (46211)
  5. Plattling (46211)
Décédé
  • 16-4-1945
  • Plattling, Allemagne
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